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Sous toutes les coutures… Le débat du Paragone : ce n’était bien sûr pas le but de Signorelli que de montrer la supériorité de la peinture sur la sculpture avec ses fresques d’Orvieto, mais ce détail pourrait en sembler comme un manifeste. Quant à la querelle du coloris et du dessin qui allait exciter les artistes italiens quelques décennies plus tard (j’y pense parce que ce matin j’en ai discuté avec des visiteurs de l’exposition « Rivalités à Venise » au Louvre devant la première « Danaé » de Titien, comme l’artiste l’avait fait lui-même avec Michel-Ange à Rome), il est certain en revanche que Signorelli avait déjà choisi son camp. Un splendide détail, merci François !
Bonjour Jacques ! La peinture volumétrique, d’Andréa del Castagno à Signorelli, s’inscrit bien, en effet, dans le courant monumental qui entend peindre comme on sculpte. Mais l’auteur des fresques d’Orvieto, qui a tant marqué Michel-Ange – ne serait-ce que la dette de la Bataille de Cascina à l’égard des Damnés – semble aussi annoncer Vésale par le soin extrême accordé à l’anatomie, objet de découvertes peut-être bien plus cruciales que celle de l’Amérique…
L’homme, mesure de toute chose, jusqu’au Paradis ?